Nevado Ojos Del Salado 2007 accueil

05.01.2007

 

Au réveil, les rayons du soleil nous réchauffent bien ! 10° et grand beau temps, c’est ça le désert !

P’tit déj et réarmement du 4x4. On remonte dessus et on est morts de rire avec le cousin. A chaque secousse, on fait des vols au-dessus des sacs et Sophie et Régis ne sont pas rassurés pour nous car Phil qui conduit envoie bien la sauce…

Nous sommes dans le désert le plus haut et le plus sec du monde : le plateau de l’Atacama à plus de 4000 m.

Arrivés à col au-dessus de la Laguna de Santa Rosa, on grignote un bout et on part faire un peu de marche (300 m positifs en laissant Paul garder le 4x4). On se sépare à la descente. Phil, Raph et Sophie par le même itinéraire et Régis, Léo et moi vers un « oasis » repéré depuis le haut et en bas duquel le 4x4 nous retrouvera.

Une véritable marche dans le désert plein de cailloux et de crottes de Guanacos !

De belles pierres volcaniques et un cadavre de Guanaco plus tard, on se rejoint au pick-up pour grignoter avant de reprendre la route pour la Laguna Verde.

Cette fois c’est Paul et Léo derrière ! Après de nombreux km parcourus par erreur dans ce désert à 4000 m. On réussit à retrouver notre chemin ou plutôt le « Camino international » menant à la frontière Argentine. Sur le chemin, des Guanacos qui broutaient dans un lit de ruisseau très vert.

Et enfin, sur notre droit, apparu l’Ojos del Salado : tout enneigé !!!

On trépignait de joie à l’idée d’avoir de la neige et pas que du sable ou des cailloux !

En fin d’après-midi, on arrive à la Laguna Verde au pied du mont du même nom et on profite de cette magnifique vue à 4330 m.

On a réussi à négocier un bain dans les thermes à l’abri du refuge gardé par Rodrigo et dans lequel on était super ravis de pouvoir se laver de la poussière accumulée des 2 derniers jours.

Une eau à 40° venant des sources chaudes dues à l’activité volcanique du plateau d’Atacama.

Un vrai régal ! puis retour aux tentes pour manger des nouilles chinoises.

Au bout d’un moment, je m’éclipse pour aller me coucher, trop fatigué.

J’ai toujours la crêve, comme Raph et ça fait un bon moment que ça dure…

On se couche, morts et avec ½ Diamox, ça faisait longtemps !